18 Juin: De retour de Sumatra et Singapour
Me voilà de retour d’Indonésie. Le voyage s’est super bien passé et j’en ai profité bien au delà de mes espérances. Même si je n’ai pas croisé la route sauvage de l’orang-outan de Sumatra, j’ai rempli mes objectifs de voyage. Je suis vraiment ravi d’avoir un peu découvert ce pays vers lequel j’avais envie de voyager depuis longtemps.
L’Indonésie a beaucoup à offrir. Encore préservé du tourisme de masse, il est possible de sortir des sentiers battus bien plus facilement qu’en Thaïlande.
Je pense que cela est du au fait que les informations aux voyageurs sur les sites gouvernementaux en France ne sont pas forcément très à jour et invitent systématiquement à un excès de prudence. Que ce soit en matière de sécurité ou de santé. On peut notamment lire que le pays tout entier est à considérer comme présentant un risque élevé au niveau de la Malaria. Les voyageurs sont donc très vivement recommandés de prendre les traitements adéquats. Notamment sur l’île de Sumatra.
Fort de ce conseil j’étais donc parti avec ma moustiquaire et m’étais juré de ne jamais attendre de voir des moustiques pour me pulvériser du produit.
Finalement, en m’informant auprès de la population sur place j’ai appris que la Malaria avait été éradiquée de la plupart des endroits sur l’île et qu’effectivement des risques existent encore mais uniquement sur quelques petites îles à l’ouest du territoire.
Quoi qu’il en soit cette mauvaise information n’est pas une mauvaise chose en soi pour moi car qui dit peu de touristes dit également habitants bien plus accueillants.
Mon arrivée à Medan m’a tout de suite fait comprendre à quel point les lieux étaient très peu touristiques. On a beau être au cœur d’une ville de 4 millions d’habitants grouillante d’activité, on se sent tout de suite une vraie singularité pour la population. Salué à tous les coins de rue et toisé de regards curieux, les gens n’en affiche pas moins de larges sourires de bienvenue.
Partout où je suis allé par la suite j’ai senti cet accueil chaleureux de la part des Indonésiens. En jouant un peu le jeu et en apprenant quelques mots d’Indonésiens, il devient alors très facile d’établir des contacts et de partager un peu de nos vies, de nos idées.
L’île a également une luxuriante nature et de magnifiques paysages à offrir. La préservation de cet héritage naturel est d’ailleurs une forte préoccupation et se trouve au cœur des enjeux du pays. En effet, de nombreux hectares de forêt ont déjà été mis à nu et, malgré la législation interdisant la déforestation, la corruption va bon train et le trafic de bois prolifère un peu de partout.
Il en va de même pour d’autres écosystèmes mis en périls par la suractivité humaine. Je pense notamment au lac Maninjau qui, il y a 10 ans à peine était encore rempli d’une belle eau cristalline invitant à la baignade. Aujourd’hui, la turbidité de l’eau et les poissons morts sur les berges ne vous donnent pas vraiment envie de vous mettre en maillot de bain pour aller y faire un plouf.
La cause en est l’élevage intensif de poissons qui s’est développé à toute vitesse ces dernières années. Un jour j’ai fait le tour de l’île à vélo et sur 60km de berges j’ai vu défiler des dizaines voir des centaines de bassins flottants. Le lac, dont la profondeur maximale se trouvait auparavant au delà de 400m de profondeur ne fait plus aujourd’hui que 200m. Il se rempli petit à petit des déchets des poissons, de résidus organiques que ce petit et fragile écosystème ne peut pas assimiler et renouveler seul.
A une période de l’année, en Novembre je crois, des vents particuliers soufflent sur le lac provoquant un courant qui fait remonter toute cette vase des profondeurs. Lorsque ce phénomène se produit, il n’est pas rare de voir la majorité des poissons d’élevage mourir. Cela donne une bonne idée de l‘état de santé du lac aujourd’hui.
C’est malheureusement le problème dans ces pays où les gens pensent et vivent au moment présent sans se soucier de l’impact de leur activité sur l’avenir et où il est difficile de trouver des solutions pour les réorienter vers d’autres activités. On sent que le pays possède beaucoup de richesses mais que les gens sont pauvres. Il n’y a qu’à voir le coût de la vie et la cuisine. Si on se met aux couleurs locales, il est possible de manger pour 10 000 Roupies (70 centimes !). Le repas consiste en une bonne dose de riz pour se caller et une toute petite viande en sauce ou poisson (du lac… hummm !!) pour le goût.
Pour parler de la nourriture justement, c’est vrai que j’ai été un peu déçu par rapport à la Thaïlande. En tous les cas, dans les coins où je suis allé. C’est sans doute très différent dans d’autres endroits du pays.
Les échoppes présentent en général la nourriture déjà cuite du matin dans leur vitrine et il n’y a plus qu’à choisir ce que l’on veut pour accompagner notre riz. On mange donc froid, avec les mains et j’ai souvent trouvé que les plats, un peu simples, manquaient de diversité.
J’ai tout de même fait quelques découvertes intéressantes : Jus d’avocat au chocolat. Délicieux ! Le Martabak, une sorte de crêpe fourrée aux légumes, à la viande avec juste ce qu’il faut comme épices.
J’ai également goutté le chien chez mes amis Bataks. Oui, pas de sentiment là bas, chiens et chats passent régulièrement à la casserole. Le plat que j’ai goutté au chien était assez savoureux ; en sauce avec des épices; j’ai trouvé la viande plutôt tendre. Désormais, amis des bêtes, n’abandonnez plus votre compagnon au bord de la route. Cuisinez-le ! C’est tellement mieux pour tout le monde !
Pour me déplacer sur l’île j’ai utilisé le réseau routier et les bus. Sans mentir, j’ai serré les fesses plus d’une fois. Les routes sont encore mal adaptées à la circulation. Sinueuses, étroites et parfois en piteux état sur certaines portions. Et les gens sont pressés ! Il faut être préparé à tout instant à voir le mini bus déboiter pour doubler alors qu’un camion arrive en sens inverse. Mais c’est normal. Les usagers sont habitués à ce mode de conduite et si ça ne passe pas, au dernier moment, tout le monde fait un écart sur le bas coté pour laisser passer le véhicule du milieu. Ca se joue souvent à quelques centimètres à peine. Notons tout de même qu’il n’est pas rare de voir des camions renversés avec leur chargement sur le bas coté. Il arrive que certains soient trop gourmands lors de leurs dépassements…
Mis à part donc le risque de crise cardiaque sur la route, le pays vaut vraiment le détour. On y est très bien accueilli, il y en a pour tous les goûts et qu’importe votre expérience, vous serez sur d’y être dépaysé. Je pense qu’il faut bien compter 6 à 8 mois pour découvrir le pays. Il est clair que j’y retournerai poursuivre mon exploration. Ma prochaine destination sera sans doute l’île du Sulawesi avec cette fois-ci peut être un objectif plongée. A voir dans un futur plus ou moins proche.
J’attends maintenant tranquillement le début de la saison de plongée qui devrait débuter dans moins de deux semaines maintenant. C’est le calme avant la tempête mais j’avoue que j’ai hâte d’attaquer maintenant !
Comme promis je vous ai mis des photos en ligne pour vous faire un peu voyager et partager mon expérience. J’espère que vous apprécierez !
Gros bisous à toutes et à tous et à bientôt pour de nouvelles aventures !
Nico
16 Mai: Départ vers l'Indonésie
Bon, certains d'entre vous le savent déjà mais malheureusement Fif et Grand n'ont pas pu prendre leur avion pour venir me rendre visite comme prévu.
Le pauvre grand s'est choppé une crise d'appendicite 12h avant de prendre l'avion! Tellement inattendu que la déception était forcément de taille.
Mais bon, c'est peut être un mal pour un bien. Je préfère ça que de me retrouver en pleine cambrousse au Vietnam avec grand inanimé dans mes bras en train d'agoniser....
C'est la vie, on y peut rien, faut accepter. Cela n'empêche pas de refaire des projets. On va donc essayer de reporter la visite à Koh Phangan vers le 12 Juin si Grand est d'attaque.
C'est sur, on ne pourra pas faire tout ce que l'on avait prévu mais ça serait déjà cool d'en faire une petite partie. On se recréera d'autres occasions plus tard.
En attendant donc, la vie étant un peu au ralenti ici sur l'île car c'est l'intersaison touristique comparable à la période automnale chez nous, j'ai tout de même envie de profiter de ce moment pour aller découvrir d'autres pays.
D'autant plus qu'il faudra tôt ou tard repartir faire un aller-retour en Malaisie pour le visa-run dans quelques semaines.
Je laisse donc de côté le Vietnam pour cette fois-ci et m'en vais demain à la découverte de l'île de Sumatra en Indonésie.
J'ai choisi cette destination car c'est l'une des régions d'Asie du Sud Est qui n'est pas touché par la mousson en ce moment. C'est aussi pas très loin de chez moi donc le coût du voyage s'en trouve réduit; et surtout, il semble que l'endroit soit magnifique et encore préservé du tourisme de masse.
Je pense donc y rester 2 semaines et demi avec au programme la découverte du lac Toba, du pays Batak, du lac Maninjau en espérant avoir la chance de croiser la route des orangs-outans de Sumatra.
Ensuite, je prendrai la route du retour vers le Nord en m'arrêtant 5-6 jours à Singapour rendre visite à ma copine Rachelle que j'avais rencontré et hébergé chez moi sur Lyon en CouchSurfing il y a 2 ans.
Mode de voyage à la manière qui me plait le plus: sac sur le dos et puis on trouvera bien de quoi sur place. J'ai réussi pour une fois à préparer un sac qui fait moins de 10kg! ouiii! Punaise, je sens que je vais courir avec ça!
Cela implique donc que je n'aurai pas mon pc portable et qu'il sera donc peut être plus difficile de vous donner des nouvelles en cours de route. Donc pas d'inquiétude si c'est le silence radio pendant quelques temps.
Bien sûr, dès mon retour à Koh Phangan je vous mettrais quelques photos en ligne pour vous faire partager mes découvertes en Indonésie et en Malaisie.
Je vous embrasse bien chaleureusement et vous donne donc rendez-vous à dans un mois avec des nouvelles fraîches du pays.
Nico
24 Avril: Instructeur!!
Eh bien ça y est, après un stage de formation intensif, du travail et de la détermination me voilà dipômé instructeur.
Un bel objectif de rempli qui va me permettre de pouvoir trouver du boulot bien plus facilement presque partout.
Merci à vous tous qui me soutenez à distance et m'avez bien aidé à garder confiance.
Place maintenant à un peu de détente. J'attends avec impatience l'arrivée de Fif et Grand dans 2 semaines. Je vais leur préparer un programme aux petits soins avec sans doute un peu de plongée!
Ensuite départ vers le Vietnam tous ensemble pour un mois avant d'attaquer à bosser sérieusement cet été.
Bref, que du bon à venir.
Je vous embrasse bien fort, et bien sûr, je vous donne des nouvelles très vite!
Nico
24 Mars: Koh Phangan, on y vient, on en repars plus.
Voilà 2 mois que je suis arrivé sur Koh Phangan.
Oui, finalement j’ai décidé d’y rester. La qualité de vie n’a pas de prix ici et j’ai trouvé un centre de plongée super pour passer mon diplôme d’instructeur en Avril.
En attendant donc, je plonge, j’encadre des cours et je prends de l’expérience.
Je découvre un peu plus l’île chaque jour et je commence à me faire quelques amis pour partager des activités et sortir. Je me plais vraiment bien ici.
J’essaye de rester un peu sérieux et assidu et me prépare tout de même à l’exam qui aura lieu fin Avril. Je profite donc aussi de mon temps libre pour bosser ma théorie de la plongée.
J’ai essayé de mettre quelques photos pour illustrer la vie ici. Bon j’avoue je peux faire mieux. C’est que j’ai plus trop le réflex « appareil photo ». Mais promis je vais essayer de faire des efforts pour essayer de vous faire partager ma vie ici.
Cette semaine je pars quelques jour en Malaisie faire mon « Visa run ». Opération consistant à se rendre dans un pays limitrophe et revenir avec un tout nouveau visa de 3 mois. Je vais en profiter pour avoir un petit aperçu de ce pays et espérer rencontrer quelques personnes sympas sur la route.
Ah au fait, si vous avez loupé la vidéo du requin baleine, vous pouvez la voir sur ce lien :
Requin Baleine
A bientôt !!
Nico
23 Janvier: Sous les cocotiers, en recherche de taf.
Plus de 10 jours depuis les dernières nouvelles et pleins de choses se sont passées.
Mais commençons par le début: Mon expérience de CouchSurfing chez mon ami Game, à Lamphun (prononcer lamepoun). Tout simplement terrible ! J’ai vraiment gouté à l’hospitalité et la générosité Thaïlandaise. Dès mon arrivée tout le monde m’a très vite fait me sentir partie intégrante de la famille. C’était en plus l’anniversaire de son frère, du coup, c’était la fête. J’ai eu la chance de déguster un super repas. Un Sushi Yaki. Spécialité Japonaise dont la base est un bouillon dans lequel on fait cuire un tat de trucs : crevettes, poulet, légumes, œufs… Le truc que l’on mange sans faim ni fin. Pour moi, ce genre de plat c’est un vrai régal. Et plus je mangeais, plus ils étaient heureux ! Autant dire que je roulais après ça.
Ambiance très conviviale, tout le monde s’amusait au Karaoké. Vous auriez du me voir au moment où il a fallu que je me lance sur « l’Apologie » de Matmatah. Je me suis finalement bien pris au jeu et j’en redemandais même après !
Ses parents, bien que ne parlant que quelques petit mots d’Anglais avaient très envie de communiquer. Et avec quelques signes, des petits dessins, de la bonne énergie et plein d’enthousiasmes et de sourires, on a réussi à partager de bons moments.
Dans les jours suivants, Game, qui était très disponible m’a emmené d’un endroit à l’autre de la ville à l’arrière de son scooter pour me faire visiter toutes les curiosités. Bon, soyons francs, on a fait pas mal de temples mais aussi des petits marchés, des petits musées locaux, j’ai découvert un tat de fruits (Pommes roses, fruits du dragon, fruits de la passion, Tamarin, Durian…), j’ai découvert les paysages alentours… Et surtout, grâce à nos échanges, j’ai beaucoup appris sur la vie des Thaïs, la religion, les coutumes…
Lorsqu’il a fallu partir prendre mon train, tout le monde était triste. Moi le premier et je serai resté très volontiers bien plus longtemps.
Son père m’a amené à la gare le dernier jour. Lorsque nous sommes arrivés, nous étions en avance de presque 1h. Je lui ai dit de ne pas attendre et de s’en aller mais il a voulu attendre avec moi. On a essayé de discuter un peu. Quand le train est arrivé, il m’a monté le sac dedans puis fait des signes d’adieu par la fenêtre. Mon cœur s’est soulevé presque de la même manière que lorsque je suis parti de l’Argentière la bessée, un 31 Décembre 2014… L’impression de quitter une famille.
Heureusement, après 12h de train, 7h d’attente à Bangkok puis 11 autres heures de bus, je suis arrivé dans le sud, à Krabi où j’ai retrouvé mes copains avant de prendre le bateau pour Ko Phi phi (prononcer ko pipi)
Ko Phi Phi, l’île du diable ou du paradis selon où l’on s’y trouve.
Cette île, minuscule, à la forme d’un H. Les 2 barres verticales correspondent à la partie boisée très dense et sauvage de l’île, voir inaccessible. La barre horizontale du milieu, un bras de sable et de terre étroit d’à peine 200 mètres de large sur laquelle se concentre la majorité de la vie sur l’île. Au milieu de boutiques souvenirs, restaus, bars branchés, salons de massages ou plutôt de filles, salons de tatouages et centres de plongées, vit la faune humaine de l’île. Comment décrire cette espèce ? Touristes blancs des quatre coins du monde, gros bras tatoués pour les uns, cheveux bonds, peau bronzée au corps de rêve (ou pas d’ailleurs) en bikini pour les autres ; tout semble faux. Le monde de l’apparence et de la débauche. Tout le monde vient ici pour faire la bringue, fumer boire, having an awesome time in Thaïlande !, faire des photos de « rêve » pour les mettre sur facebook... C’est bien, mais c’est pas du tout mon style !
J’ai quand même commencé à chercher du taf puisqu’il s’agit de mon objectif maintenant.
Heureusement Pierre et Niamh étaient dans un hôtel chicos sur la côte Est de l’île. Nous avons donc pu éviter la vie dans cet enfer et profiter de la vie paradisiaque des plages calmes.
Grâce à eux, mon sac était à l’abri et chaque soirs, selon l’heure de la marée, je marchais quelque mètres plus loin sur la plage installer mon hamac sur la branche courbée d’un gros arbre de bord de mer. J’ai pu ainsi éviter de dépenser une fortune sur cette île qui compte parmi les endroits les plus chers de la Thaïlande.
Mes jours ont donc été occupés à faire le tour des centres de plongée et proposer mes services.
Le premier jour, j’ai reçu une douche froide. Malgré un systématique bon accueil dans les centres, les choses se sont montrées très peu propices et j’ai vite compris qu’avec mon diplôme j’aurai de grandes difficultés à trouver un boulot qui me permette de gagner suffisamment pour subvenir à mes besoins.
Un des centres m’ayant tout de même proposé de me garder, j’ai quand même essayé.
Voilà comment ça marche à Ko Phi phi : Pas de salaire fixe. On gagne sa croute en commission sur les plongées vendues et réalisées. Pas facile quand on débute.
Je me suis donc présenté le lendemain pour mon premier jour. Je suis resté 8h à essayé d’attraper les touristes qui passent devant le centre pour essayer de leur vendre des plongées. Bilan de la journée : J’ai parlé avec 4 personnes intéressées mais n’ai rien vendu. Bilan financier : €0 pour 8 heures de taf. J’ai jamais fait pire.
Aller, ça c’est le coté noir de l’expérience. Car j’ai tout de même eu droit de partir une après midi avec la gérante du centre faire 2 plongées pour me montrer les sites.
Quelle expérience ! Dans une eau à 29°, j’ai pu découvrir ces fonds marins qui font le bonheur de tant de plongeurs. Tout ici est multicolore, grand et nombreux par rapport à la méditerranée.
J’ai pu voir de magnifiques coraux, des gorgones immenses, un cobra des mers (pour infos, un des serpents les plus venimeux de la planète !), des poisons clown, poissons coffre, papillon cocher, rascasse… et un requin pointe noire ! J’aurai aimé pouvoir faire des photos.
En tous les cas, cela ne fait qu’attiser mon envie de poursuivre cette aventure.
Cependant, après mûre réflexion, j’ai décidé de ne pas rester sur cette île loin de mes valeurs sur laquelle je risque fort de perdre mon temps et mes sous pour aller voir ailleurs.
J’ai surtout réalisé qu’il me faut passer mon niveau d’instructeur le plus vite possible pour pouvoir travailler bien plus facilement et n’importe où.
Mon idée est donc de filer sur l’île de Ko Tao, haut lieu des formations de plongées en Asie du sud Est en passant par Ko Phangan (prononcer ko panegane) qui se trouve sur la route. On ne sait jamais…
J’ai donc fait mes adieux hier à Pierre et à Niamh qui poursuivent sur ko Lanta pour filler de mon coté à Ko Phangan.
Je suis arrivé hier un peu tard mais quelle bonne impression dès le début. La sensation tout simplement de revenir en Thaïlande après être passé par Ko Phi phi.
J’ai retrouvé le coût de la vie Thaïlandaise presque normal et surtout, le sourire des Thaïlandais dans les rues, les petits marchés servant de bons VRAIS plats Thaïs pour €1,50, un mode de vie bien plus sympathique à mon sens.
Aujourd’hui donc, je me suis employé à faire le tour des centres de plongée pour essayer de trouver quelque chose. J’ai loué un vélo pour me déplacer sur l’île qui fait quand même 170km² et compte 18000 habitants. J’ai tout simplement était emballé par les lieux. Tout y est présent : La nature à l’état sauvage, montagnes culminant à plus de 600m d’altitude couvertes de jungle, cultures de fruits et légumes, échoppes en tout genre, et bien sur, la mer et ce qui va avec.
L’île semble avoir encore été préservée du tourisme de masse et il y a plein d’endroits possibles pour se retrouver au calme.
Bon, niveau boulot c’est pareil : Pas de taf pour les Divemasters. Il semble que le sésame soit vraiment le diplôme d’instructeur.
Du coup ce soir je suis en pleine réflexion. Rester ici pour me lancer dans cette formation ou aller chercher ailleurs ? Mais où ? Il me faudra 2 mois pour la compléter avec à la clef, peut être la possibilité de travailler cet été pendant la pleine saison et gagner ainsi de l’expérience.
Enchainer ensuite avec un PVT en Australie fin Septembre. Pourquoi pas ?
On dit que la nuit porte conseil. Il faudra faire un choix dans les jours suivants de toute façon.
Quoi qu’il en soit, j’ai le moral et le physique à 100% et je vais vous quitter pour aller me faire une petite bouffe au marché.
Je vous embrasse bien et promis, je mets bientôt des nouvelles photos en ligne !
11 Janvier: Retour de notre voyage dans les montagnes du Nord Ouest de la Thaïlande.
Nous voici de retour à Chiang Mai après avoir passé 4 jours de découverte dans l’Ouest Thaïlandais.
Aux travers de routes très sinueuses et d’acensions d’innombrables cols, nous avons pu découvrir des paysages très variés: Forêts tropicales, forêts continentales, voire parfois même méditerranéennes! Rizières, petits villages au charme pittoresque. Nos rencontres avec les locaux ont toutes été très chaleureuses malgré souvent la barrière de la langue.
Sans avoir fait d’activité nécessairement exceptionnelle, notre parcours a été rythmé par la joie et la bonne humeur, appréciant les moments de calme et de dégustations des spécialités culinaires Thaï. Et on peut dire que le choix est varié de ce coté là. Je ne crois pas avoir encore dégusté le même plat depuis le début du voyage!
Nos routes vont se séparer aujourd’hui pour quelques jours.
Niamh et Pierre filent dès aujourd’hui vers le sud avec un arrêt programmé à Samut Songkhram pour visiter des canaux.
Je pars de mon coté à Lamphun me mettre au rythme d’une vraie famille Thaïlandaise. Une demande De CouchSurfing m’ayant été accordée, je ne vais pas laisser passer cette belle occasion !
1er Janvier 2015: Arrivé en Thaïlande
Après 10 heures de train, 14 heures d'avion, beaucoup de patience et encore plus d'impatiences,
je suis enfin arrivé à Bangkok, épuisé mais sans encombre et je profite donc du momment pour vous souhaiter à chacunes et chacuns une BONNE ANNEE 2015!
J'espère que cette dernière vous sera synonyme de santée bien sûr, mais également de réussite dans les projets et de plaisir de vivre.
Me voilà donc à Bangkok en ce début d'année.
Et ma première impression de ce monstre urbain, étouffant sous la chaleur qui m'effrayait un peu s'est vite dissipée.
Certe, la ville est vaste, le traffic dense mais il semble à première vue que les Thaïs soient assez calmes, détendus et sympatiques.
Partant de Champcella par -15°C je craignais le choc thermique en arrivant mais finalement le climat est idéal: Ensoleillé, sec et pas trop chaud.
J'ai pu profiter d'une ballade sur les canaux en bateau pour me rendre de l'aéroport à l'hôtel et d'une bonne bière et quelques spécialités Thaïs en companie d'un autre voyageur dont j'ai fait la connaissance dans l'avion.
Ce dernier à poursuivi sa route vers le sud et je termine la journée, détendu après une bonne douche sur le lit confortable de l'hôtel (de luxe!) que Niamh nous a choisi.
Je me repose sur le son de chants d'oiseaux dont je n'ai encore jamais entendu la mélodie en attendant mes amis qui devraient arriver vers 1h du matin.
Demain, ce sera les retrouvailles et le début de l'organisation pour notre aventure vers le Nord du pays dans les prochains jours.
Je tombe de someil. Je vous quitte donc avec l'agréable sensation que je vais me plaire dans ce pays.
A très bientôt!!
Nico
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